Les stagiaires, Shawn Levy


Les stagiaires – Résumé

Billy (Vince Vaughn) et Nick (Owen Wilson) ont vingt ans de carrière derrière eux et un sens de la tchatche hors norme qu’ils mettent à profit au quotidien dans leur carrière de commerciaux.

Lorsque leur entreprise fait faillite, ils se retrouvent face à un dilemme : affronter le chômage et les rares patrons ignobles qui leur proposent du travail… ou commencer un stage chez Google.

C’est ainsi qu’ils se retrouvent au milieu d’étudiants ayant la moitié de leur âge, issus de formations prestigieuses. Répartis en équipes, les stagiaires doivent remporter une série de défis pour espérer décrocher un emploi.

Graham Hawtrey, petite teigne ambitieuse et arrogante campée par Max Minghella, entend bien prendre la tête de cette compétition qui n’a rien d’amical…


RéalisateurShawn Levy.
Durée du film minutes.
Note – ★★☆☆☆

Les stagiaires, Shawn Levy

Les stagiaires – Critique

Travailler chez Google. Qu’on y connaisse quelque chose à l’informatique ou pas, il est difficile de passer à côté des reportages qui dévoilent les conditions de travail peu communes des salariés du mythique moteur de recherche. Des salles de repos futuristes, des loisirs à gogo, des toboggans, tout est fait pour favoriser le bien-être au travail et développer la créativité de chacun dans des conditions optimales. C’est précisément le terrain de jeu choisi par Shawn Levy pour cette comédie.

C’est un film que j’ai trouvé plus « bon enfant » que « tordant ». A aucun moment je n’ai éclaté de rire, tout au plus sourit-on aux péripéties (prévisibles) des deux quadras. On s’attend au décalage générationnel entre ceux qui ont grandi avec Internet et ceux pour qui c’est un monde obscur. Mais il est décliné d’une manière que j’ai trouvé très décevante : les personnages principaux passent trop souvent pour des imbéciles à mon goût.

On tombe dans le cliché du « jeune geek à lunettes aux compétences sociales limitées » par opposition avec le « quadra expérimenté qui a du bagout mais des capacités intellectuelles médiocres ». Trop facile… Même si les comédies n’ont pas vocation à être réalistes, je dois avouer que cette approche m’a dérangée.

Un jeune est-il forcément incapable de comprendre les références culturelles d’une autre génération ? Un quadra a-t-il le cerveau qui tourne au ralenti quand il est question d’Harry Potter ?

Les stagiaires, Shawn Levy

Seuls cinq jours de tournage se sont réellement déroulés sur le campus Google, celui-ci ayant ensuite été reproduit à Atlanta pour les besoins du film. Ce décor inédit est le seul élément réellement original… avec le générique de fin, dont la créativité, véritable ode à la « Googlitude », vaut le détour.

Je trouve également le message du film intéressant : au-delà de la problématique générationnelle, il est beaucoup question d’esprit d’équipe et de l’importance du facteur humain dans la réussite professionnelle. A une époque où l’on valorise la course aux ambitions personnelles et aux diplômes, c’est un beau parti pris que de rappeler que l’intelligence « logique » ne suffit pas.

Néanmoins, cet aspect n’a pas suffi à me faire réellement apprécier le film.


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